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Une histoire de résilience : Carol Saad explique pourquoi l'accessibilité est importante

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Une histoire de résilience : Carol Saad explique pourquoi l'accessibilité est importante

Par : Souveraine Assurance

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Tous les handicaps ne sont pas visibles. C'est pourquoi la Souveraine soutient le groupe de ressources pour les employés (GRE) sur les différences d'aptitudes visibles et invisibles. Carol Saad, spécialiste du marketing numérique à la Souveraine, est atteinte de deux handicaps « invisibles » : l'épilepsie et le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH). Nous avons discuté avec Carol au sujet de son parcours en matière d'accessibilité, de l'importance de l'accessibilité et de la raison pour laquelle elle se passionne pour l'intégration de l'accessibilité dans son milieu de travail.

Quand avez‑vous pris conscience de l’importance de l'accessibilité dans votre vie?

 J'ai un handicap invisible qui peut rapidement devenir très visible : l'épilepsie. J'avais 22 ans lorsque mon épilepsie s'est manifestée. Il est rare qu'elle apparaisse chez les adultes, ce qui a bouleversé tout mon plan de vie. Cela a aggravé ma dépression. Il y avait des choses que je voulais faire et que je ne pouvais plus faire. Par exemple, j'ai travaillé derrière la scène au théâtre, mais les crises d'épilepsie ont fait en sorte que je ne pouvais plus utiliser l’équipement.

Comment votre point de vue sur l'accessibilité a-t-il évolué depuis?

Je n'avais jamais vraiment pensé à l'accessibilité et aux handicaps invisibles avant. Je pensais à des obstacles plus évidents, comme les fauteuils roulants, la cécité, le fait d'être malentendant. Depuis que j'ai pris conscience de l'accessibilité dans ma propre vie, j'ai commencé à voir les choses différemment. Par exemple, les lumières clignotantes peuvent aider les personnes malentendantes lorsqu'une alarme incendie se déclenche. Mais pour les personnes dont les crises sont déclenchées par la photosensibilité, les lumières clignotantes peuvent constituer un problème.

Quel impact ces handicaps ont-ils eu sur votre rôle au sein de la Souveraine?

La possibilité d'avoir des crises d'épilepsie au bureau m'a obligée à en discuter avec mes collègues. Heureusement, ils ont été d'un grand soutien. Grâce à la Souveraine, j'ai eu l'occasion de m'épanouir et de progresser — j'ai changé de trajectoire professionnelle et j'ai été promue. Je suis actuellement responsable de notre site Web. L'accessibilité fait désormais partie de mon travail; je m'assure que notre site Web externe est accessible à tous. Je m'efforce également de développer la diversité, l'équité et l'inclusion (DEI) avec l'équipe chargée du contenu au sein de la Souveraine.

Pourquoi vous êtes-vous impliquée dans le GRE sur les différences d’aptitudes visibles et invisibles?

J'ai rejoint le GRE parce que je voulais partager mes connaissances avec d'autres et les aider à entreprendre cette conversation avec leurs collègues. J'ai eu des crises d'épilepsie au bureau, je sais donc qu'il est important de s'assurer que non seulement je suis en sécurité, mais que les personnes qui m'entourent sont à l’aise avec cette situation. Par exemple, peuvent-ils me poser des questions à ce sujet? Comment leur transmettre ce qu’ils doivent savoir? Comment gérer les handicaps sur le lieu de travail de manière à respecter la dignité de chacun?

Ce GRE existe pour permettre aux gens de s'exprimer et pour offrir un contexte plus bienveillant à ceux qui se sentent autrement isolés. Nous formons un groupe qui comprend l’importance de la confidentialité, mais qui peut aussi aider à redonner confiance à ceux qui s’adressent à nous. Nous éduquons également les cadres et les chefs d'équipe sur l'importance de la compassion et sur la manière d'avoir des conversations respectueuses et pertinentes sur les différentes capacités.

En repensant à votre parcours, quelles sont les principales leçons de vie que vous avez apprises?

Le TDAH m'a aidée à trouver des méthodes de travail plus intelligentes, comme des façons d’organiser mes activités, la décomposition des tâches, l'utilisation de listes, le fait de me donner plus de temps que je ne pense en avoir besoin, l'établissement de priorités et apprendre à dire non pour ne pas me sentir débordée. Mes collègues ont été formidables — ils m'ont même donné leurs propres conseils et astuces.

Quels conseils donneriez‑vous à d'autres personnes souffrant d'un handicap?    

Même si vous vous sentez seul, il y a des gens qui comprennent ce que vous ressentez. Si vous avez un collègue de confiance, parlez-lui. Si vous ne savez pas à qui parler, n'importe lequel des responsables du GRE vous prêtera une oreille attentive, en toute confidentialité. Parfois, c’est vraiment utile de parler, tout simplement.

Si vous deviez décrire l'accessibilité en un mot, que diriez-vous?

Confiance. Dans ma capacité à être indépendante. Dans ma capacité à m'exprimer. Dans ma capacité à soutenir les autres dans leur cheminement. Dans ma capacité à accepter que je n'aurai pas toutes les réponses. Lorsque j'ai commencé mon parcours, je n'avais aucune confiance en mon avenir. J'étais définie par mon handicap. Aujourd'hui, je suis assez confiante pour dire que je l'utilise comme un outil qui me rend plus forte.

 

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